À partir de 1878, un ermite, le frère Émile Damidot, s’installa sur ce mont qui cultivait une tradition d’ermitage depuis le Moyen Âge. Il construisit un jardin de rocaille surmonté d’un belvédère, en utilisant des pierres qu’on lui apportait, des matériaux de récupération, les tout premiers bétons... pour peu à peu bâtir sur trois étages, une petite Jérusalem céleste. Son jardin imaginaire est ponctué de chapelles miniatures, de bassins, de grottes et de niches. En histoire de l’art, on qualifie cette oeuvre d’art brut car elle a été bâtie peu à peu, sans plan préconçu. Elle est contemporaine du Palais idéal du facteur Cheval. La fin du 19e siècle correspond à la mode des rocailles et avec les apparitions de Lourdes, en 1858, des répliques de la grotte miraculeuse jaillissent un peu partout en France. Le lieu est alors très fréquenté par les pèlerins. La mairie et les deux associations qui font visiter le jardin ont déjà planifié une meilleure valorisation touristique. En parallèle, marcheurs et pèlerins vont revenir.

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