Texte intégral :

Jésus nous y invite 77 fois 7 fois. Mais serions-nous capables de pardonner ne serait-ce qu’une fois ?

La tendance actuelle serait de répondre que nous ne pardonnons jamais vraiment, nous restons à mi-chemin. Ne suffit-il pas de s’en remettre à la justice, ou de présenter ses excuses, ou tout simplement d’essayer d’oublier ?

La prière de Jésus sur la Croix : « Pardonne-leur parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font », nous aide à comprendre que ce qui est impardonnable, c’est justement cela qui doit être pardonné. Le reste peut être oublié, excusé ou réglé par la justice.

Mais comment pardonner l’impardonnable ? Si humainement le pardon parait parfois impossible, avec la grâce de Dieu, un chemin de pardon peut s’ouvrir.

Pour qu’il y ait pardon, il faut qu’il y ait une victime et un coupable qui se reconnait coupable et responsable. Demander pardon en vérité est toujours pour le coupable un acte de conversion. C’est une réponse à la grâce du père qui nous appelle au repentir, à l’aveu, à la réconciliation. C’est cette même grâce qui nous donne la force de pardonner, de rendre le bien pour le mal, ce qui n’a rien de naturel.

Le Christ ne cesse de nous demander d’accorder notre pardon à ceux qui nous ont offensés. Lui-même pardonne aux pécheurs qui reconnaissent leur faute.  Le sacrement de réconciliation devient le signe de ce pardon.

Plus largement, l’Eglise, composée de pécheurs, demande pardon elle aussi, elle se laisse réconcilier avec Dieu par le Christ. « Laissez-vous réconcilier avec Dieu » nous dit saint Paul !

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