La Slovaquie est redevenue indépendante au 1er janvier 1993. C’est donc dans une jeune république d’Europe centrale et orientale que ce film a été tourné en 1997. La fin du régime communiste nourrissait de grands rêves qui ont été déçus. La sécularisation, le consumérisme et l’individualisme ont pris le dessus. La pratique religieuse qui se vivait clandestinement n’a pas su prendre sa place dans ce nouveau contexte. Le film nous partage les désillusions d’une jeune femme, Monika, 26 ans, le conflit de génération avec sa mère sur le rôle de l'Etat mais aussi ses espoirs.
Elle vit dans un quartier populaire de Bratislava, capitale de la nouvelle République de Slovaquie. L'association pour laquelle elle travaille : Usdmev Ako Dar (Un sourire comme cadeau), s'occupe d'enfants abandonnés. Son fiancé Jogo, médecin pédiatre, est aussi le président de cette association qu'ils ont créé ensemble. Du temps de l'ancien régime communiste, cette réalité de l'enfance abandonnée était, comme beaucoup d'autres, jugée peu conforme à l'image idéale d'une société sans classe et sans problèmes.
C'est à travers le groupe clandestin d'étudiants chrétiens auquel elle appartenait, qu'à 16 ans, Monika s'est intéressée à l'existence de ces foyers tenus à l'écart et hors de tout lien social.
Le film est d'abord un portrait, celui de Monika, l'évocation de son histoire singulière et, à travers elle, le portrait d'une génération de jeunes Européens de l'Est qui a vécu un bouleversement historique sans précédent.

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