Texte intégral :

Si elle nous renvoie à la santé, la guérison est-elle seulement réservée au registre médical ?

« J’éloignerai de toi toute maladie[1] », promet Dieu au peuple d’Israël dans l’Ancien testament. Et Jésus, accomplissant cette promesse, « guérissait toute maladie et infirmité dans le peuple[2] ». Jésus a opéré de nombreuses guérisons, que nous appelons « miracles », du latin miraculum, c’est-à-dire « chose admirable ».

Non seulement l’Évangile est plein de guérisons, mais les guérisons et les miracles se poursuivent jusqu’à aujourd’hui. Petites guérisons anonymes obtenues par la prière, grandes guérisons éclatantes à Lourdes ou ailleurs, le Seigneur est toujours à l’œuvre pour soigner les corps.

Mais pour le Seigneur, la guérison du corps n’est qu’un moyen. Ce qu’il veut, c’est la guérison des cœurs. Lorsqu’il guérit le paralytique, c’est, dit-il « afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir de pardonner les péchés[3] ».

Jésus guérit les cœurs en pardonnant les péchés, en consolant, en rendant la dignité. Il promet : « J’effacerai toute larme de tes yeux[4]. » C’est là la principale guérison que nous pouvons demander, et aussi la principale guérison que nous pouvons donner.

[1] Ex 23, 25

[2] Mt 4, 23

[3] Mt 9, 6

[4] Ap 21, 3

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