Si du point de vue de l’Eglise il est un drame du monde moderne, c’est bien la rupture entre l’Evangile et la culture.
Les premiers missionnaires chrétiens sont arrivés au Cameroun en 1843. Un siècle plus tard seulement, ils évangélisaient la brousse. Le jeune père Bruno Zordan y revient poursuivre l’oeuvre du père Tabar auprès d’une communauté villageoise. Les correspondances entre le grenier à mil et le tabernacle, entre l’aire sacrée et l’église sont signes de l’inculturation à l’œuvre. De même, la présence de la musique et de la danse témoigne comme le développement de l’art sacré africain de la création d’une liturgie conforme à l’esprit et à la culture africaine. Dans le culte des ancêtres et la conception de l’église comme famille de Dieu, les Camerounais retrouvent leurs traditions et valeurs distillées dans le message chrétien.
De l’université catholique de Yaoundé, d’où partent des questions théologiques au vécu d’une paroisse et d’une communauté villageoise, le documentaire nous ouvre les portes de la ferveur de l’église camerounaise.

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