Six ans après la fin de la guerre au Liban, Philippe Fusellier s’est rendu dans le seul pays majoritairement chrétien du Proche-Orient et qui est aussi particulièrement réputé dans le monde pour sa musique. A l’occasion des fêtes pascales, il a ainsi filmé trois chorales dont les cantiques en langue arabe louent la Gloire du Seigneur et invitent à la joie de la mort vaincue.

En l’église Saint Jean-Marc de Byblos se produit la chorale du père Albert Cherfane. Fondée en 1962, il l’a dirigée jusqu’en 1990, date de sa disparition. Depuis, Antoine Atallah, ingénieur de formation et organiste, a pris sa relève.
A Beyrouth qui renaît sous les ruines, la chorale de Toufic Succar anime de ses chants la chapelle de l’université Saint-Joseph. Créée en 1985 par le compositeur Toufic Succar qui lui a donnée son nom, la chorale s’est réunie dan la chapelle de l’université de Saint-Joseph à Beyrouth. Construite en 1875, elle a été restaurée en 1994 suite aux dégâts causés par la guerre. Musicien et compositeur libanais formé au Conservatoire National de Musique de Paris dans les années 60, Toufic Succar est très impliqué dans la diffusion du patrimoine musical libanais et ses mélodies polyphoniques se caractérisent par l’usage du quart de ton.
Toujours à Beyrouth, au collège jésuite Notre-Dame de Jamhour, la chorale du petit collège, composée de 90 enfants de 7 à 12 ans et dirigée par Kamal Moukarzel, termine cette chorégie par un très beau chant en français : “Allez le dire, allez le dire, Jésus est vivant!”.

Sur des images de Byblos et de Beyrouth, chaque chant est traduit en français, avant de laisser place à l’écoute de ces envoûtants chants.

Une production : CFRT/ France2/ LBC

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