En 1967, les éditions Gallimard publient dans la prestigieuse collection de la Pléiade une traduction du Coran, qui reste, à ce jour, la meilleure “interprétation” du livre sacré de l’islam. Elle est sobrement signée “D. Masson”. Bien peu savent que son auteur est une femme, une Française, catholique convaincue, qui vit à Marrakech depuis les années 1930.

Ce film est à la fois un cheminement, un portrait et une “porte ouverte sur un jardin fermé”, pour reprendre le titre d’un des livres de Denise Masson. Parcours d’une jeune infirmière qui choisit d’exercer en Afrique du Nord et qui va découvrir le monde arabe, les musulmans et l’islam. Portrait d’une humaniste cultivée, animée d’une foi très vive et passionnée par la rencontre avec les autres croyants. Ouverture enfin sur un monde fascinant, dans la splendeur de la médina de Marrakech.

Denise Masson était une personnalité inclassable et fascinante. Française fière de sa culture, elle s’est engagée pour l’indépendance du Maroc. Passionnée d’action sociale, c’était aussi une intellectuelle. Et catholique fervente, elle n’a jamais cessé d’avoir pour l’islam et les musulmans respect et admiration. C’était un “pont” entre deux mondes, si nécessaire, non pas pour être comme l’autre, mais pour le comprendre et l’apprécier. Elle a fait découvrir le “meilleur de la foi musulmane”.

Les parole de Denise Masson sont extraites de Mademoiselle Masson, lettres à un jeune homme de Nicole PONTCHARRA © Tarik éditions 2009

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