Est-ce parce qu’il était un homme rond et jovial, que l’on sous-estima Angelo Giuseppe Roncolli à son élection à la papauté ? Avait-on oublié que les quelques 54 années de son ministère à voyager, à enseigner l’histoire, à être diplomate et « bon pasteur » en Italie d’abord puis dans les Balkans et enfin en France, l’avait préparé au ministère papal ? A l’entendre dans les passages de son Journal d’une âme, on découvre un homme profondément modeste et humble qui n’accepte ces missions qu’en s’appuyant sur sa devise « obéissance et paix ».
Cette voix, ces images d’archives, ces récits des témoins de sa vie au fil de sa carrière, nous embarquent dans un voyage dans le temps de l’histoire de l’Eglise, à la fois lointain et si proche encore. Initiateur de l’œcuménisme dès 1925 en Bulgarie et du dialogue interreligieux, protecteur des Juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale, défenseur de la paix lors de la Guerre froide, Jean XXIII a lancé les bases de l’ouverture de l’Eglise, pas seulement aux fidèles mais au monde entier. Le Concile Vatican II,  dont Jean XXIII a eu l’inspiration mais dont il ne verra pas les conclusions, a ainsi exprimé l’universalité du christianisme qu’il incarnait.

Le pape Jean XXIII a été canonisé avec le pape Jean-Paul II le 27 avril 2014 par le pape François.

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