Dans l’Union soviétique de Staline, les opposants politiques comme les simples paysans des républiques satellites ont été envoyés dans des camps de travail disséminés aux confins de l’empire. Le système du Goulag a englouti des centaines de milliers de femmes et d’hommes.

Sofia, elle, est arrivée d’Ukraine à Magadan en 1949, l’unique porte d’entrée des camps de la Kolyma. C’est au bout du monde, plus loin que la Sibérie, le bout du chemin aussi. La plupart sont morts d’une balle dans la nuque, de froid, de faim, d’épuisement. Sofia aurait pu connaître le même destin mais elle s’est accrochée à la vie car elle avait la foi en Dieu, en l’humanité et en la vie.
Diana, sa petite fille est son premier public. Elle est notre guide dans la société d’aujourd’hui qui reste marquée par le Goulag. Elle s’accroche aux récits de sa grand-mère pour comprendre. Pourquoi le Goulag ? Pourquoi elle qui n’avait rien fait ? Et pourquoi si peu de gens connaissent leur tragédie ?

Ce devoir de mémoire, Sofia et sa petite fille ne sont pas les seules à le porter. L’association moscovite Memorial, sous l’impulsion d’Irina Scherbakova, historienne, pousse 18 000 lycéens à fouiller la mémoire de leurs proches et réaliser à quel point les bourreaux avaient réussi à imposer l’oubli…

Une production : CFRT/ France Télévisions/ Mécanos productions

 

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