Texte intégral :

Sa seule évocation est synonyme de privation. Pourtant le carême peut être une véritable opportunité.

« Carême » est un drôle de mot qui vient d’un autre drôle de mot, latin : quadragesima, qui signifie « quarantième ». Le quarantième jour avant la Passion, un mercredi que nous nommons « mercredi des cendres », marque le début du Carême.

Les juifs aimaient utiliser les chiffres pour signifier telle ou telle chose. 40, c’est le nombre d’années passées par les Hébreux au désert ; c’est aussi le nombre de jours passés par Moïse sur la montagne en présence du Seigneur et par Jésus au désert au début de sa vie publique.

Si les Hébreux ont tourné en rond pendant quarante ans dans le Sinaï, c’est pour qu’une génération entière passe. Pour qu’un peuple lâche et incroyant disparaisse et que naisse un peuple courageux et fidèle. Depuis, 40 est resté le chiffre des périodes de préparation où nous essayons d’écarter en nous « le vieil homme » égoïste et inconstant, et de faire naître « l’homme nouveau ».

Pendant le carême, nous avons quarante jours pour nous préparer à Pâques. Jeûne, méditation, charité, peu importe le moyen. Quarante jours nous sont donnés pour revenir vers Dieu

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