Le film évoque non pas le parcours exhaustif de Michael Lonsdale, mais son apprentissage de la vie et de la foi, le lien qu’il n’a cessé de tisser entre l’art et la foi, la quête intérieure d’un homme âgé de 80 ans. Il est filmé chez lui, à Paray-le-Monial et lors d’une lecture à l’abbaye de Kergonan.
Né en 1931 d’un père anglais et d’une mère française, il commence à dessiner au Maroc et lie très tôt l’art et la foi. A Paris, il découvre le monde littéraire et artistique par l’entremise de son oncle Marcel Arland. Il fréquente l’école d’art sacré dans l’ancien atelier de Delacroix où il rencontre le Père Raymond Régamey, la grande rencontre spirituelle de sa vie. A 22 ans, il demande le baptême et pleure d’émotion : c’est “le moment où l’Esprit Saint vous est donné”.
Le père Régamey le soutient dans ses choix : “Vous ferez des confidences au public que vous ne ferez à personne dans la vie”. Il prend des cours auprès de Tania Balachova selon laquelle “il ne faut pas jouer le texte, mais ce qu’il y a derrière le texte”. Se succèdent les rencontres théâtrales : il joue Beckett, Duras, Ionesco, des petits rôles au cinéma, puis vient la reconnaissance avec les deux films de François Truffaut La Mariée était en noir et Baisers volés. Il peut désormais choisir ses rôles et devient un acteur éclectique : théâtre, cinéma, radio, théâtre musical, opéra, lectures publiques… Il dit de Marguerite Duras, impressionnée par les prophètes de la Bible annonçant la venue du Christ : “elle cherche un amour qu’elle n’a jamais trouvé, j’aime beaucoup son langage, elle perce le cœur humain”.
A la suite d’une série de deuils, dont celui de sa mère hémiplégique pendant onze ans, il frôle la dépression et trouve la consolation auprès de la communauté de l’Emmanuel. Il participe aux rassemblements charismatiques de la communauté depuis 1987. Filmé lors d’un rassemblement à Paray-le-Monial, il exprime son émotion pendant l’eucharistie. Il écrit des livres, participe à des lectures afin de faire connaitre les grandes figures spirituelles qui l’ont touché, et toujours exprimer sa foi : “Je place le Seigneur dans toute occupation, il ne faut pas arrêter de demander.”
Une production : CFRT
 

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