On ne voit qu’elle, et de très loin… surgie de terre, tombée du ciel, plantée au beau milieu d’une campagne verte et vallonnée. Imposante comme l’étaient certainement les cathédrales du Moyen-âge avec cette tour de château fortifié qui frôle les nuages et un dôme géant rappelant la moitié du globe terrestre. La toiture participe à l’éclairage de la mise en scène grandiose du lieu. Elle reflète les pluies d’éclairs, les arcs en ciel, les rayons du soleil qui percent la noirceur des nuages, après les tourmentes presque quotidiennes dans la région.
Dire que la basilique d’Aparecida do Norte est belle relève de la subjectivité, forcément, mais n’hésitons pas à l’écrire : l’ensemble est littéralement époustouflant. Rien d’étonnant à ce que les Brésiliens (les femmes plus encore que les hommes) – catholiques ou non – en tirent une si grande fierté, religieuse et patriotique. Chaque année, douze millions d’entre eux s’y rendent à pied, en vélo, en train, en voiture, en car. Ils viennent communier, aimer, prier.
C’est encore plus vrai en 2017, alors que l’église brésilienne se préparait à célébrer le tricentenaire de la Vierge d’Aparecida. Ce documentaire permet de faire connaître au grand public ce sanctuaire, le plus grand site catholique au monde après le Vatican, mais dont on ignore tout hors les frontières du Brésil.

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