Au plateau, ils sont cinq hommes et deux femmes. Il y a Brice, père dominicain ancien galeriste d’art, Marie-Christine, théologienne spécialisée en anthropologie et Grace, pasteure protestante. Il y a aussi Jean-Pierre, de confession juive, avocat à la retraite, Éric le bouddhiste engagé auprès d’ONG dans des missions à l’étranger, Olivier le chamane également clown et Adel, plasticien, qui porte un regard personnel sur l’Islam d’aujourd’hui. Dans le procédé, cher à Didier Ruiz, de la "parole accompagnée", les protagonistes, qui croient tous en Dieu, racontent chacun à leur tour leur parcours. Ils partagent la scène à tour de rôle, s'écoutent, se respectent, ne se jugent pas. Ils s’expriment sur leur croyance, leur doute, leur spiritualité, loin des dogmes officiels ou des haines religieuses avec un désir de liberté désarçonnant.
Dans notre société où le vivre-ensemble est parfois menacé de division sur ces sujets brûlants, cette pièce est un hymne à la tolérance pour se reconnaître, se retrouver dans notre grande communauté : l’humanité.
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